Une structure de l'économie sociale et solidaire ne saurait se confondre totalement, dans son objet et son organisation, avec l'entreprise capitaliste. La différence va bien au-delà des valeurs (un sociétaire n'est pas un actionnaire: une personne égale une voix, non redistribution des dividendes, non lucrativité, effectivité de l'engagement du sociétaire, utilité sociale, ...) et s'exprime dans la place même reconnue et donnée aux salariés et aux bénévoles, ainsi qu'aux publics concernés. Elle s'exprime aussi dans le rapport au territoire puisqu'il s'agit d'une économie non délocalisable ou répondant à une volonté de reterritorialisation des activités productives. La notion de proximité faisant sens à la fois en termes relationnels comme spatiaux. Cependant, tout autant que dans les secteurs public et privé, des multiples évolutions viennent impacter les activités des initiatives de l'ESS. Ces évolutions peuvent concerner à la fois les relations professionnelles, les formes d'engagement militant, les profils des publics et les problématiques les concernant, les dynamiques territoriales et partenariales. Mais elles concernent plus largement les évolutions économiques, environnementales et sociétales qui redessinent la nature et les finalités des initiatives de l'ESS. Dans ce cours, il s'agit de donner des outils de compréhension, mais aussi d'opérationnalité, aux cadres qui doivent mieux cerner leur rôle et leur fonction par un approfondissement des enjeux complexes liés à l'ensemble de ces évolutions.

Note de validation réflexive : mise en perspective des apports développés en cours avec les différents intervenant.es, par rapport au projet de mémoire. 
ou
Mise en place d'un serious game* en adéquation avec les apports des cours. (*activité qui combine une intention « sérieuse » -- de type pédagogique informative, communicationnelle, d'entraînement -- avec des ressorts ludiques). 
ou 
Note/rapport d'étonnement